Un amour dans le réel

Un amour dans le réel,

Aujourd’hui j’ai envie de vous parler d’un amour dans le réel, pas un conte de fées, pas un roman, pas un coup de foudre, ni une histoire de souffrance psychologique qui finit par se terminer, sans qu’on ne comprenne comment de la plus belle des façons. Aujourd’hui je veux vous parler d’une histoire d’amour banale, d’une histoire qui ne finit pas par « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfant », parce qu’on sait que dans la vraie vie toutes les histoires n’ont pas forcément une belle fin. 

La 1ère fois que j’ai vu H je pense que j’ai aimé son style, c’est la 1ère chose que j’ai remarquée. Au milieu de toutes ces personnes en jeans (moi compris) il détonnait avec son costume. Il était si beau. La vérité c’est que j’aime voir ces messieurs en costume.

Cet homme n’était pas seulement mignon, il avait du charme et il se dégageait de lui un charisme évident. Deux jours plus tard, je découvrais qu’en plus il était très intelligent. En tant que sapiosexuelle qui se respecte, il a tout de suite été mon « crush ». Ce gars avait gagné des points alors qu’il ne savait même pas que j’existais. Je me demandais alors ce que cela serait s’il avait conscience de mon existence. Je n’ai pas tardé à avoir la réponse.

Il se trouve que Dieu m’aime énormément. Il s’est débrouillé pour que H me remarque (30 secondes de silence pour remercier le Seigneur). Le fameux jour où j’ai découvert qu’il était intelligent, il a, je pense, découvert mon visage (en effet des circonstances avaient fait qu’il se déplace pour m’apporter quelque chose). Ensuite, Dieu dans son immense bonté nous a fait nous rencontrer de nouveau quelques temps après. 

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La 1ère fois qu’on a eu une vraie conversation, on venait d’être présentés officiellement, il m’avait demandé s’il pouvait me parler. Nous nous étions alors retirés de l’endroit bruyant où nous étions, pour avoir plus de calme. Nous avons longtemps parlé, oubliant nos amis et tout ce qu’il y avait autour (je reconnais, ça fait roman, mais on a réellement oublié ce qu’il y avait autour).

Il n’y avait pas de drague, pas de séduction, juste deux personnes qui se racontaient, même nos silences étaient confortables (c’est resté le cas toute notre relation). Dès cet instant, j’ai su qu’il allait y avoir un avant H et un après H. Puis il a fallu qu’on rejoigne nos amis respectifs, on a échangé nos numéros et chacun a pris son chemin. Il m’a écrit ensuite, toujours sans drague, sans demander à ce qu’on se mette en couple ou autre.

Un peu lasse, trois jours après, je lui ai clairement fait comprendre que je ne voulais pas juste une amitié. De ma vie c’était la 1ère et la dernière fois que je me risquait à faire cela. Je ne le regrette pas ; même si avec du recul j’aurais dû comprendre que cette tendance à trop prendre son temps allait poser un problème entre nous. Ce soir-là nous avons réellement parlé de nous en tant que couple. En effet, il était passé chez moi 30 minutes après mon message, et y a dormi (petits esprits pervers calmez-vous, on a fait que dormir). 

On était un couple, je le présentais à tous mes amis et il me présentait à ceux qu’il considérait comme ses plus proches amis. Je nous imaginais mariés avec des enfants, j’imaginais la présentation à mes parents (c’était la 1ère fois que cela m’arrivait).

A cette époque-là j’avais tendance à aspirer le mal être des gens et à essayer de leur donner de la bonne humeur ; sauf qu’après je ne voulais pas déranger les gens avec mes soucis à moi. C’était la seule personne avec qui je voulais être quand ça n’allait pas, la personne à qui je disais tout. On faisait du « pillow talk » assez souvent et chacun prenait les conseils de l’autre.

On prenait soin l’un de l’autre et surtout, au début, on essayait de prendre soin de notre relation. L’un de mes plus beaux souvenirs de notre relation (il y’en a un certain nombre) pourra certainement vous sembler banal. C’était cette fois où j’étais malade, il est allé dans plusieurs pharmacie de garde (un dimanche) pour me trouver du Doliprane parce qu’il savait que je n’aimais pas l’Efferalgan (gros caprice). Ce jour-là était certes un dimanche, mais était aussi son anniversaire; c’est vous dire à quel point il prenait soin de moi.

C’est hyper important dans un couple de prendre soin l’un de l’autre, pour moi c’est l’une des choses les plus importantes. 

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On a essayé, mais les péripéties de la vie ont fait que nous soyons été obligés de nous séparer. Ce n’est pas de sa faute, ni la mienne, en réalité, on a juste prit des chemins différents. Nous sommes arrivés à un stade où la concession n’était plus un choix joyeux; c’était devenu un fardeau. Quand on commence à en vouloir à l’autre pour une concession faite, en général, il vaut mieux se séparer parce que les disputes et les reproches ne sont jamais loin. 

J’ai eu la chance de rencontrer cette personne et de vivre ce qu’on a vécu. Aujourd’hui il est avec quelqu’un d’autre, il est heureux et parfois je suis nostalgique. Je ne mentirais pas en disant que ça ne me fait pas bizarre de le savoir avec une autre. Mais je sais que si on n’est pas ensemble c’est pour de bonnes raisons, dont on ne va pas parler aujourd’hui; c’est un article d’amour pas de rupture. Aussi, je ne peux pas rentrer dans les détails sinon cet article fera 3 tomes de 150 pages chacun.

Je veux que vous puissiez voir pourquoi cette histoire est « une belle histoire », bien qu’étant banale et ne se terminant pas comme prévue. Je ne regrette rien et pour revivre les mêmes moments de bonheur, j’accepterais 100 fois les souffrances endurées après.

Belle semaine de l’amour sur Chokolayte.

Chokolayte et ses lecteurs remercient notre Ghostwriter du jour pour cet article. Merci de laisser un commentaire.

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